Revenons un peu en arrière...
La pêche, inscrite dans les gènes de l'humanité était, avec la chasse, la principale activité alimentaire de la race humaine. A cette période, il fallait prenfre le poisson pour survivre et le premier outil fut la main, habilement mise en oeuvre par l'intelligence supérieure de l'éspèce. Pour atteindre les proies éloignées,l'homme se sert alors des rallonges naturelles de son entourage : branches, roseaux, bambou...Pour présenter l'appât, il selectionne la finesse, la légèreté, la flexibilité et pour vaincre la fuite du poisson, la dureté et la résistance.Ces premières techniques de pêche suffisent à assurer la nutrition et la progression de l'éspèce humaine.

Ressource vitale toujours liée à un territoire, la pêche, droit acquis de naissance des plus puissants, devient ainsi un milieu férocement protégé. On prend ainsi le temps d'observer la nature et l'on s'intéresse aux moeurs de ces poissons que l'on aspire à tromper, truites et saumons. L'étude de leurs habitudes alimentaires et la mise en application des enseignements receuillis amène tout naturellement la naissance d'une nouvelle méthode de pêche, la pêche à la mouche ou aussi communément appellée " au fouet".

Naturellement, le matériau le plus adapté de l'époque est le bambou, car il permet de fabriquer une canne assez flexible et puissante pour vaincre la vigoureuse défense de ces poissons. Les premières cannes sont pleines, faites d'une tige complète d'un bois très dur et élancé, le Greenhart. Le maniement de ces cannes est extrêmement laborieux et leur utilisation assez restreinte. Il est vrai qu'alôrs il n'était pas besoin de pêcher longtemps pour assouvir son plaisir devant la multitude de poissons dans les cours d'eau.

à suivre...

 

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