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C' est une technique de pêche basée sur
l'observtion du mode de nutrition des poissons qui consiste à présenter
à un poisson moucheronnant sur un insecte naturel (
improprement apellé mouche), une reproduction artificielle, au
bout d'un bas de ligne à l'extrémité d'une soie naturelle
ou synthétique, à l'aide d' une canne à mouche, souvent
dénommée de manière imagée " fouet ",
par son action caractéristique.
Longtemps, cette canne fut naturellement en bois, puis
devint un art grâce au bambou refendu. La modernité la voulut
fibre de verre, la recherche fibre de carbone et même métal divers
comme le bore...Le bambou refendu, objet de tant de vénération
fut rejeté par ses plus ardents adorateurs et la majorité des
pêcheurs, à cause de ses propriétés largement dépassées
par les nouveaux matériaux. La pêche à la mouche se rebaptisa
" sportive " et la canne à mouche devait être légère,
caractère impossible à obtenir avec les anciennes générations
de canne en bambou refendu, ainsi fut tournée la page...
Sauf pour les nostalgiques, généralement des vieilles mains
qui avaient pris des quantités appréciables de poissons avec
ces vieilles triques Et puis d'autres, les passionnés ( ou acharnés
ou fanatiques ), résolumment modernes, mais qui, une fois l'excitation
passée de l'usage du carbone, recherchèrent avec nostalgie la
chaleur du bambou. De patientes observations, de géniales méthodes
de calcul de profil, des outils de fabrication artisanaux largement améliorés,
des procédés de durcissement et d'allégement mis en valeur
par la chaleur et l'âme du bambou font qu'aujourd'hui il surpasse les
meilleurs fibres de carbone. Mais ceci est une autre histoire...
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